Et bien non… malgré tout ce qu’on peut lire dans les magazines « beauté », faire une detox après les fêtes est une mauvaise idée ! L’hiver n’est pas la période propice tout d’abord : il fait froid, il y a moins de luminosité et le rythme est ralenti (certains animaux hibernent même).
Une cure detox demande au corps beaucoup d’efforts et l’hiver n’est donc pas la période adaptée pour cela. On misera en naturopathie sur la revitalisation.
Cela dit, si vous vous sentez alourdi.es et ballonné.es après les fêtes, il existe des techniques pour vous alléger et vous sentir mieux.
Pour s’alléger mentalement :
– Ne pas se peser ou alors relativiser le chiffre indiqué sur la balance : non vous n’avez pas pris 3kg de gras en quelques jours ! Cette augmentation s’explique surtout par un système digestif perturbé et beaucoup d’eau !
– Déculpabiliser : avez-vous profité de ces moments ? Si oui, gardez en tête ce sentiment. L’équilibre alimentaire ne se joue pas sur 2 semaines en décembre.
Pour s’alléger physiquement :
– Se mettre en mouvement : danse, marche, vélo, reprise d’une activité sportive (personnellement j’adore les cours de Julie Pujols) en salle ou en ligne
– Végétaliser son assiette : légumes, fruits, herbes aromatiques + épices…
– Boire de l’eau : entre 1L et 2L par jour suivant vos besoins et envies, en dehors des repas.
– Utiliser une bouillotte : la meilleure amie du foie qui fonctionne à environ 39°. Vous pouvez poser une bouillotte sous les côtes à droite (sur votre foie donc) pendant 20-30 minutes après un repas.
– Faire une monodiète : si vous en ressentez le besoin, vous pouvez faire une monodiète de 1à 3 journée, ou même juste les diners pendant 3 jours. Une monodiète consiste à ne manger qu’un aliment, par exemple une monodiète de pommes, de banane, de riz… Vous pouvez aussi faire une monodiète de soupe de légumes (sans pomme de terre) ou de bouillon de légumes.
Et si besoin d’aller plus loin, consultez un.e naturopathe 🙂
Les conseils indiqués dans cet article sont d’ordre général, il convient à chacun.e de voir ce qui lui correspond en fonction de son état de santé. Ces informations ne se substituent pas à un traitement médical et ne dispensent pas de consulter un.e professionnel.le de santé si besoin.